Lu sur le blogue de Sylvain Lemay, directeur du programme de bande dessinée de l’ÉMI « Le Prix Marc-Olivier Lavertu 2010 est remis à Émilie Villeneuve et Julie Rocheleau pour La fille invisible publié chez Glénat Québec.Ce livre s’est déjà mérité un Bédéis causa et deux Shuster awards. »
Ça a piqué ma curiosité et j’ai fait une petite recherche pour en savoir un peu plus sur l’album et ses créatrices. Tout d’abord, regardons la bande annonce pour se mettre en appétit.
À première vue Flavie semble vivre une adolescence typique, avec son lot quotidien de peines et de joies. Rien n’est pire à l’âge ingrat que d’être considéré comme ordinaire, de se fondre dans la masse, voire d’être invisible. On se trouve moche, inintéressant, gauche,niais et j’en passe… Mais qu’arrive t-il quand on bascule, qu’on sombre du côté obscur? Qu’on en arrive à poser des gestes qui dépassent les limites de l’entendement. De physiquement se vouloir invisible? C’est malheureusement de plus en plus fréquent chez les adolescents et plus spécifiquement chez les adolescentes. L’anorexie mentale ça te scrappe une vie fiez vous sur moi. Je suis passé par là.
C’est ce sujet difficile que les auteures ont voulu aborder à travers leurs planches magnifiquement illustrées. Pas étonnant que leur album s’est vu décerner tant de prix.
La scénariste, Émilie Villeneuve est journaliste depuis de nombreuses années. Elle est chef de la section « mode de vie » pour le journal «Voir» et a collaboré avec de nombreux magazines québécois. Quant à elle, Julie Rocheleau est illustratrice et cinéaste d’animation. Son film La Ballade des Enfarinés a été présenté dans de nombreux festivals. Avec La Fille invisible, elle fait ses premiers pas dans la bande dessinée.
Un must.
Allez vous le procurer.
C’est un ordre soldat!!!
Général Mathieu